30 nov. 2011

Comme un puzzle...

 
Au début il s’agit d’un vide entre deux immeubles, un étroit bout de terrain qui, pour des diverses raisons, est resté inconstructible. Et c’est sur cette exiguë parcelle que les architectes de l’agence CUT architectures ont implanté cet original projet. Un espace lumineux dédié à la musique ainsi qu’un garage ont été glissés entre les deux anciens murs déjà existants. Il en résulte, une pièce lumineuse, ouverte vers l’extérieur et une architecture aux lignes contemporaines qui, comme un puzzle,  vient compléter ce tableau urbain…

Pour plus d’informations et de photos, voir le site de l’agence CUT : ici.
On en parle également : ici.
La photo : CUT Architectures.

28 nov. 2011

« Spiral House »


Baptisée ainsi, il s’agit d’un original agrandissement d’une maison typique qui se trouve en Bourgogne. Situé sur un grand terrain, ce nouveau volume greffé sur l’ancien corps de cette ferme traditionnelle est présenté comme un nouveau mode de vie. Avec son jardin sur le toit, son patio intime, ses lignes épurées et novatrices, cette extension contemporaine est une curiosité à découvrir…

Pour plus d’informations sur la maison, voir le site des architectes : ici.
Pour plus de photos, voir : ici.
La photo : © Jean-Baptiste Avril.

25 nov. 2011

La petite cabane...


Il s’agit d’une originale petite cabane cachée dans cet environnement sauvage. Astucieuse, elle se compose d’une partie fermée et une autre complètement transparente qui met en avant la plus belle vue du site où elle se trouve. Ingénieuse, elle allie confort et nomadisme pour un résultat esthétique remarquable. Préfabriquée elle se voit construire en peu de temps. C’est un petit bijou enfoui dans cet écrin naturel et c’est à découvrir : ici.

23 nov. 2011

Bristol : d'une architecture "So British" à une architecture "So Standard"



Qui ne connaît l’histoire de Bristol, ville anglaise multi-ethnique à l’architecture en mosaïque, cité étudiante où le 'Street Art' côtoie de majestueux bâtiments historiques ? Bristol, visage effronté d’une autre Angleterre, restera-t-elle encore longtemps cette ville atypique que chantent les chroniqueurs ? Rien n’est moins sûr...
C’est ma chronique que vous pouvez trouver: ici.

Minimaliste...


C’est un parallélépipède en verre aux lignes pures et minimalistes qui est entouré de grandes sections en bois qui semblent l’envelopper sans entièrement le couvrir. Le résultat est un restaurant original, une architecture éthérée que Kengo Kuma semble maîtriser son secret…

Pour plus d’informations et de photos, voir : ici.
Le site de Kengo Kuma: ici.
La photo : © Kengo Kuma & associates.

21 nov. 2011

« House NA »


C’est une maison conçue par l’agence d’architecture japonaise de Sou Fujimoto. Elle se trouve dans l’un des quartiers résidentiels de Tokyo et c’est une curiosité architecturale sans précédent. Il s’agit de plusieurs boîtes transparentes qui s’empilent sur trois étages pour établir une forme géométrique. Un contour d’acier soutient cet ensemble qui à première vue pourrait nous sembler délicat vue la petite emprise au sol et la transparence des entités. Des planchers en béton séparent les boîtes les unes des autres. C’est une construction minimaliste, labyrinthique et ouverte vers l’extérieur, une originalité dont l’architecte détienne la spécialité…

Pour plus de photos et d’informations, voir : ici.
Le site de l’agence d’architecture : ici.
Voir la vidéo : ici.

19 nov. 2011

Transparente...


Transparente et lumineuse, simple et moderne, cette maison de plein pied mélange gracieusement un intérieur contemporain à un extérieur rustique. Seul limite à part de grandes baies vitrées, des rideaux colorés qui donnent une touche encore plus joyeuse à l’ensemble une fois la nuit tombée et c’est à découvrir : ici.

16 nov. 2011

« TEK » c’est quoi ?


Quand la couleur rouge débarque dans les rues de la ville de Kremlin-Bicêtre pour un programme dédié entièrement à la culture, le résultat ne peut qu’interpeller tout curieux qu’on est. Une conception à la façade acidulée habillée d’un métal ajouré, qui selon les architectes devrait constituer à elle seule une identité. Dans cet environnement typique et préservé, cette nouvelle architecture vient tout simplement bousculer toute notion de monotonie et d’ancienneté…

Pour plus d’informations voir sur le site de: K-Architectures.
La photo : © K-architectures

14 nov. 2011

Batimat, Le manège enchanté



C’est une exposition enchanteresse à l’image des mille et une nuits qui en réalité se trouve condensée en moins d’une semaine. Il y a eu le on (le salon) et le off (en dehors du salon) et ceci tout au long des cinq jours. Ses différentes affiches jusqu’aux slogans montrent qu’il s’agit bien d’un langage choisi par les spécialistes pour les spécialistes. Des récits qui ne peuvent qu’attirer le visiteur même le moins intéressé. En ce début du mois de Novembre, Batimat est devenu l’événement parisien le plus convoité.

Cette année, la couleur est au rendez-vous. Du rouge et du noir pour commencer la visite, les autres couleurs se sont enchaînées au fur et à mesure de la découverte. Comment renoncer à la curiosité de toucher ces différents matériaux ? Du béton jusqu’au papier en passant par le bois, le plastique et même l’acier, tous ont répondu présents. Sans parler de cette nouvelle génération de jeunes matériaux écologiques, anti-sismiques, durables et économes. De la façade élaborée par des verres actifs jusqu’aux outils électroportatifs, le visiteur reste étonné. Le cirque du soleil ? Presque, même ici la métaphore peut devenir actualité.

Parlons conférences, ces attroupements organisés qui ont traité les diverses sujets spécialisés. Et si on peut regretter quelques désistements inattendus, les principaux interlocuteurs, qui méritent d’être remerciés, ont développé d’intéressantes pensées. « Le Rendez-vous des architectes » qui a duré quatre journées, avait bien de nombreux adeptes au risque de faire de l’ombre au salon lui-même. Ailleurs dans les Hall, les forums se sont enchaînés, entre matériaux innovants et nouvelles réglementations, les conférenciers ont trouvé beaucoup d’attention.

L’international était également à l’honneur, entre l’Allemagne, le Brésil, l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, le visiteur s’est enrichit. Des matériaux venus d’ailleurs, des approches différentes et des solutions convaincantes. Des débats qui ont présenté diverses manières de penser, des discussions qui ont alimenté un nombre conséquent de sujets.

Cependant cette année, une belle innovation : des mini espaces appelés « Zoom » avec des thèmes, forcément déclinés en anglais, se voulant frais et dynamiques, comme « Touch, Light, Color et Access » ont fleuri partout présentant ainsi quelques originalités. Des endroits qui à l’image de la caverne d’Ali Baba sont pleins de bourdonnements où on entre avant tout pour y prendre l’air du temps. Un décor spécial, parfois des niches pour expliquer et des étals pour démontrer certaines créations en matière d’aménagement.

Pendant ce temps, un peu plus loin, d’autres groupes découvraient les nouveaux quartiers alentour, juste achevés, et leur architecture d’aujourd’hui. Des opérations qui témoignent que la production architecturale ne s’est pas encore arrêtée. Des projets complets commentés pour mieux les apprécier.

Et malgré la crise et les difficultés rencontrées dans certains métiers ces dernières années, Batimat reste pour les spécialistes ce coin préservé qui a réussi à créer son propre manège enchanté.  

D'autres photos de Batimat se trouvent sur ma galerie publique: ici.

"Bunker 599"

 
C’est un projet extraordinaire qui se situe entre une reconversion, une réutilisation et un aménagement de l’espace urbain. Baptisé « Bunker 599 », il s’agit comme son nom l’indique d’un bunker qui a été opérationnel de 1815 à 1940 sur la ligne appelée « NDW » dans le but de la protection des villes néerlandaises de Muiden, Utrecht, Vreeswijk et Gorinchem contre toute inondation intentionnelle.

Aujourd’hui, le bunker est découpé et la ligne blanche qui le traverse marque une nouvelle ère qui sans oublier les traces du passé, rompt  avec toutes les pensées obscures qui l’accompagnent  et le projette dans un aménagement urbain à caractère touristique.

Pour plus d’informations et de photos, voir: ici.
Le site des Rietveld landscape: ici.
La photo: © Rietveld landscape

11 nov. 2011

Manuelle Gautrand à Batimat...


Cette année Batimat avait comme invités de nombreux architectes pour une mission délicate et commune : « Le Rendez-vous des architectes », un cycle de conférences dédié avant tout comme son nom l’indique, aux architectes.

Je vais faire peut être preuve de féminisme et parler d’une architecte qui a répondu présente comme d’autres que ses confrères.

Il s’agit d’un projet connu et reconnu, déjà évoqué ici et là et ceci maintes fois. Mais c’est avec plaisir que Manuel Gautrand raconte cette belle aventure. C’était encore plus plaisant de l’écouter parler de ce projet tant convoité. L’architecture racontée même plusieurs fois est capable de défier nos connaissances en nous délivrant des détails, peut être pour certains sans importances mais, qui répondent brillamment à telle ou telle circonstance.

Avec sa manière si particulière, elle a révélé l’histoire du lieu, parlé du déroulement des travaux et finalement conclu la renaissance de ce bâtiment mythique : La Gaîté Lyrique dont j’avais déjà évoqué la conception ici même il y a quelques années.

Elle a également étalé sa pensée concernant l’architecture non-figée en rappelant la capacité de l’architecte de se projeter dans un futur incertain pour garder la durabilité de son projet.

Aujourd’hui, le projet est terminé après plusieurs années que l’architecte évoque avec autant de joie que de mélancolie. Elle raconte les diverses difficultés qu’ont eu à résoudre elle et son équipe face à certaines contraintes contextuelles dues à quelques lois qui n’ont pas facilité l’aventure.

Une belle histoire architecturale liée à des circonstances particulières racontée par un romantisme sans excès, c’était Jeudi matin, à Batimat, le premier rendez-vous de la journée…

Texte et Photo: © Sipane Hoh

9 nov. 2011

Monolithique...


 

C’est un monolithe de basalte noir qui se fond dans cet environnement rocheux et volcanique. Situé en haut d’une falaise, dans le vaste quartier du Calheta, avec une vue imprenable sur l’océan, ce nouveau centre d’art de la ville de Funchal vaut le détour. Conçu par l’architecte Paulo David, ce projet dédié complètement à l’art comprend à la fois un musée, un auditorium et une bibliothèque qui s’étend sur trois étages et donne accès au toit pour une vue des plus impressionnantes. Ses façades sombres rappellent la roche de l’île, elles se fondent avec le toit pour un résultat homogène où chaque espace sculpté n’a rien laissé au hasard montrant la méticulosité et le souci du détail de son architecte. Un ouvrage minimaliste et sobre à découvrir : ici.

Le site de l'architecte Paulo David: ici.
La photo: © FG+SG – Fernando Guerra, Sergio Guerra

7 nov. 2011

Suspendu...



Il se trouve dans un environnement à l’architecture majoritairement historique. C’est en Autriche et plus précisément dans le centre-ville de Vienne que se trouve ce pont suspendu. La structure métallique qui est enveloppée entièrement en verre donne une impression de transparence et semble flotter dans les airs. Outre son côté plastique, cette audacieuse conception qui n’est qu’un accès à la station du métro, fait partie d’un programme qui mise à encourager les habitants de la ville pour prendre les transports en commun…

Pour plus d’informations et de photos, voir : ici.
D'autres infos concernant les architectes : ici.

4 nov. 2011

Signée Kapoor...







L’été prochain, elle deviendra la sculpture la plus convoitée de Londres. Complètement en acier, signée d’un artiste mondialement connu, construite par une entreprise experte dans la matière, cette géante construction qui jouxte le tout nouveau stade olympique de la capitale britannique est une curiosité à part entière.

C’est une forme organique de couleur rouge qui se roule et s’étend vers le ciel. On y a ajouté une plateforme qui donnera suivant les organisateurs des JO, une vue imprenable sur le parc olympique. Sa couleur est aussi un atout, elle est visible mais pas trop vu que la mosaïque cahoteuse et les hauteurs des différents gratte-ciel de certains quartiers empêchent cette structure de 115 mètres d’être visible de loin. Une hauteur remarquable pour l’endroit érigé mais pas exceptionnelle pour la ville qui se prépare à inaugurer la tour la plus haute d’Europe.

Le quartier où elle se trouve c’est l’un des plus pauvres de Londres, on espère que le parc olympique va changer le destin de ce lieu ignoré par certains depuis bien longtemps. Une dernière précision, un détail de taille, une icône qui a coûtée la coquette somme de 19 millions de livres…

Texte et photos © Sipane Hoh
D’autres photos se trouvent sur ma galerie publiques : ici.

3 nov. 2011

« DSSH » c’est quoi ?


C’est l’abréviation de « Dynamic ShapeShifting Helix », une conception extraordinaire aux allures futuristes qui joint en un seul projet utilité et haute technologie. Il s’agit d’un pont pour piétons accolé entre deux immeubles et constitué d’une structure flexible en traction. Sa peau contient des panneaux photovoltaïques souples qui captent l’énergie solaire. La présence des plantes c’est pour purifier l’air contenu dans ce tunnel pendant la nuit. Des LED sont également utilisés pour illuminer le passage et donner une image artistique à l’ensemble. Un prototype fantaisiste bien que fonctionnel qui a pourra enchanter plus d’un parmi vous...

Pour d’autres photos et d’informations, voir : ici.
L’agence d’architecture qui a conçue ce pont : Sanzpont Arquitectura

2 nov. 2011

La nouvelle tour de Babel...


La tour de Babel est un édifice mythique connu qui a largement inspiré de nombreux auteurs, peintres, illustrateurs, cinéastes et réalisateurs. Ici, il s’agit d’une construction atypique qui reprend l’image de la tour de Babel pour envoyer un message universel lié à la culture.

C’est l’artiste argentine Marta Minujin qui a eu cette idée originale à l’occasion de la nomination de l’Argentine « Capitale mondiale du livre 2011 ». Ainsi, cette installation de ces 30 000 livres écrits dans une dizaine de langues restera dans les mémoires des gens comme la tour de Babel du XXIème siècle…

Pour plus d'informations et de photos, voir: ici et .