31 janv. 2013

Expérimentale...



Comment faire pour vivre avec des températures minimales en se passant du chauffage au sol adulé dans de nombreux pays tout en utilisant une technologie nouvelle basée sur des techniques ancestrales ?

La réponse vient de l’architecte Kengo Kuma et son dernier prototype basé sur la méthode classique des maisons en terre ou en paille répandues dans de nombreuses régions chaudes de la planète.

Selon l’architecte utiliser la chaleur géothermique qui répond naturellement aux normes environnementales recherchées en la combinant avec des matériaux modernes translucides donneraient un résultat non seulement esthétique mais énergétiquement plus que satisfaisant.  

Pour cela, l’architecte propose d’envelopper des cadres de bois de mélèze avec un revêtement en polyester et une couche interne recouverte de fibre de verre amovible. Entre les deux couches, se trouve un isolant polyester recyclé à partir de bouteilles en plastique PET (poly (téréphtalate d'éthylène)) qui a la particularité de laisser pénétrer la lumière.

A l’égard de cette translucidité, l’architecte note qu’une certaine synchronisation avec le rythme de la nature serait obligatoire de la part des habitants.

Ainsi, en maintenant la chaleur intérieure grâce à la géothermie, en soulevant suffisamment la maison de la terre, et en isolant complètement l’ensemble via son enveloppe, cette maison expérimentale pourrait devenir un exemple à suivre…

Pour plus d’informations, voir : ici.
Le site des architectes, Kengo Kuma et associates: ici.
La photo : © Kengo Kuma et Associates

29 janv. 2013

Equerre d’argent 2012, la remise des prix…

  







C’était lors d’une cérémonie festive que les lauréats de l’équerre d’argent 2012 ont reçu leurs prix. Après la réplique du château de Versailles qui servait de décor l’année dernière, cette année le choix du lieu était pour la cité de l’architecture.

Quoi de plus normal que de primer l’architecture en son temple ?

Une salle entière vêtue de la même couleur de celle de l’année dernière : le rouge, en honneur à la couleur phare de l’organisateur (Le Moniteur).

De nombreux architectes et de curieux d’architecture toute génération confondue ont répondu présents. Des jeunes, des moins jeunes, des femmes, des hommes, même un adorable bébé avait fait le déplacement, chose très rare dans ce genre d’assemblée d’où le plaisir de le signaler.

Tour à tour, se sont défilés à la tribune les primés accompagnés selon le projet, parfois de leur chef de projet, du maître d’œuvre, du représentant de la mairie de la ville où se trouve la construction récompensée et d’autres personnages dont le point commun était l’enthousiasme et la joie.

A cette occasion et tout au long de la soirée, Le Moniteur a alimenté son compte twitter, photos à l’appui, une délicate attention envers les absents qui suivaient de loin cet évènement.

Et pour conclure, un buffet qui a pu finalement rassembler les invités éparpillés dans deux salles vu leur nombre conséquent.

A partir d’aujourd’hui, chacun des convives continue son chemin, il reste néanmoins dans les pensées l’important message passé hier soir : «  plus d’architecture, pour tous et partout en France »…

Pour d'autres informations sur le prix de l'équerre d'argent 2012, voir: ici.
D'autres photos se trouvent sur ma galerie publique: ici.

28 janv. 2013

Un transport urbain d’un nouveau genre ?



Dans certaines villes du monde, la difficulté de rajouter un réseau développé de transport en commun a poussé Nick Lovett à une originale conception. L’idée de la création et le développement de modules suspendus rattachées à des rails surélevés serait selon son concepteur l’une des solutions qui contribuent à la libération de la place au sol. Avec chaque capsule qui accueille jusqu’à 68 passagers et l’utilisation de 4 moteurs électriques de 80 kw qui assurent à l’ensemble un impact environnemental exemplaire, ce prototype trouvera forcément des preneurs…    

Pour plus d'informations et de photos, voir: ici.

25 janv. 2013

En bambou...



Elle se trouve à Beukenlaan, en Belgique. Nichée dans un environnement boisé cette maison en bambou simple et aux lignes pures attire l’attention. Tout d’abord, un terrain difficile, une pente raide qui ne facilite pas l’implantation et une étroitesse qui nécessite une grande organisation. Malgré les difficultés affichées, les architectes de l’agence AST77 ont su tirer profit de la situation. Les façades sont couvertes de cadres en acier noir comprenant des rondins en bambous chose qui facilite l’intégration visuelle de la maison dans le bosquet. L’intérieur est lumineux et la couleur blanche côtoie le bois dans la plupart des pièces. C’est une maison qui respecte les dernières normes énergétiques grâce à l’utilisation de la pompe à chaleur, de l’orientation de ses pièces et de son système d’isolation. C’est une curiosité à découvrir : ici.


Le site des architectes de AST77 : ici.
LA photo : © Steven Massart.

23 janv. 2013

« VHYB La Ville Hybride© »


C’est le portrait d’un blog « La ville hybride© » et de son créateur Michaël Silly.

Que se passe-t-il si la ville déjà construite se mute vers une autre qui intègre à la fois la nouvelle donne environnementale et subit de gros changements dans des sujets cruciaux qui constituent l’essence même de nos cités ?

L’une des réponses nous est donnée par Michaël Silly qui depuis bien longtemps concentre ses recherches sur tout ce qui touche à la ville. Cet ancien élève du CELSA, devenu sociologue nous délivre via son blog un espace de discussion trans-disciplinaire dans une société qui selon lui est devenue fragmentée et hyper-spécialisée.

La cité selon Michaël est cette structure d’un genre nouveau, atypique et recomposée qui mixe l’inventivité des solutions urbaines, l’information produite par l’état et les nouveautés technologiques mises à la disposition des habitants de la ville.

« VHYB La ville hybride© » a donc une mission, faire réagir les différents acteurs de la société (artistes, entreprises, associations) en créant une phase de pré-programmation dont le but serait une ville nouvelle qui se caractérise par l’union de l’art et de la science.

Serait-ce une pure utopie ou bien la première pierre d’une réflexion sur la future orientation des villes ? 

Pour plus d'informations, découvrir:  VHYB La ville hybride©

21 janv. 2013

« Atypique »




Elle se trouve dans la vieille ville d’Amsterdam. Il s’agit d’une maison conçue pour un amoureux d’art et de peinture. Pour pouvoir exposer les œuvres de l’artiste, il aura fallu penser à un revêtement de façade adapté. Ce sont les architectes Chris Kabel et Abbink X de Haas qui ont créé et réalisé l’ouvrage. Le choix était pour un aluminium perforé qui occulte l’intérieur tout en laissant passer les rayons de soleil. Au besoin et selon la luminosité dominante, les différents panneaux se plient et se replient laissant entrer la lumière directe à l’intérieur. Au dernier étage, se trouve une terrasse avec une vue dégagée sur la ville. Ainsi, ce parallélépipède atypique de couleur blanche et sa façade voilée constituent la dernière pièce d’une longue rénovation d’un quartier en mutation…


Pour plus d’informations et de photos, voir : ici.

Les photos :  © Jan Peter Föllmi  

18 janv. 2013

La réminiscence d’une yourte...


C’est une forme ronde de couleur blanche, semblable à une yourte qui s’est érigée à proximité d’une maison japonaise traditionnelle. Il s’agit d’une résidence conçue par l’agence d’architecture Studio Velocity dans le but d’un rapprochement familial. Cette maison atypique qui reprend quelques touches traditionnelles de l’architecture japonaise comme le minimalisme et l’épurement des lignes vient néanmoins avec sa forme et sa conception intérieure de bouleverser le petit monde de la maison individuelle. C’est une curiosité à découvrir : ici.



Le site de Studio Velocity: ici.
Les photos : © Studio Velocity

16 janv. 2013

Habiter un château d’eau, c’est possible...



Les habitants de cette maison atypique n’ont plus besoin de chercher un point culminant pour avoir une vue de 360° sur la capitale britannique. Il s’agit d’un ancien réservoir d’eau datant de 1877 qui a été ingénieusement reconvertie en une résidence familiale. C’est le duo Leigh Osborne et Graham Voce qui a accompli cette délicate mission. Ici, le mélange des genres ne choque pas mais représente une intéressante approche architecturale de la capacité de mutation d’un bâtiment qui ne remplit plus ses fonctions. C’est une curiosité à découvrir : ici.

14 janv. 2013

Habiter le patrimoine industriel, c’est possible...



C’est une drôle de reconversion qu’a subi cette station d’épuration qui se trouve à Villefranche sur mer. C’est l’architecte d’intérieur Bernadette Jacques qui s’est chargée de de l’ensemble des travaux jusqu’aux moindre détails.Une fois à l’intérieur de la bâtisse, on se croirait dans un musée mais il s’agit bien d’une résidence familiale aménagée avec un grand soin et des matériaux de qualités. Alors que l’extérieur garde son charme d’antan, l’intérieur a subi une transformation des plus spectaculaires. Néanmoins, l’esprit industriel reste présent pour rappeler à ses occupants la fonction d’origine. C’est une curiosité à découvrir et elle se trouve : ici


La photo : © 3mille.

11 janv. 2013

« The snake »

Il s’agit d’une structure blanche et sinueuse qui s’invite à l’intérieur d’un parallélépipède et bouleverse la monotonie de l’espace contenu. C’est un projet commandé par un collectionneur et destiné à devenir un espace de vie ainsi qu’une galerie d’art.


L’intérieur est éclairé par une lumière zénithale qui met chaque objet en valeur. La blancheur immaculée est perturbée par quelques rares touches de couleurs venant des œuvres exposées.

Ici, l’architecte François Roche, fidèle à la réflexion architecturale qui va au-delà des principes du XXème siècle nous présente un travail atypique qui vaut non seulement le détour mais suscite notre questionnement sur la complexité architecturale et sa mutation future…   

Pour plus d’informations sur cet œuvre, voir : ici.
Le site de François Roche : ici.
La photo: © new-territories

9 janv. 2013

Comment devenir critique d’architecture ?


La critique architecturale ne se limite pas à la simple description d’une construction à l’image des publicités utilisées par les agences de communication. C’est une analyse profonde et globale qui met en avant les caractéristiques d’un projet et son rapport à l’espace public qui l’entoure. 

La critique architecturale est un important « outil » pour rendre concret à tous la notion du territoire qui semble abstrait pour certains.

Alexandra Lange est critique d’architecture. Dans une tribune intitulée « How to be an Anrchitecture Critic », elle expose sont point de vue sur la manière d’approcher l’architecture. Un intéressant récit qui nous plonge dans un univers parfois inconnu et pourtant si proche…

7 janv. 2013

Le belvédère...



C’est en Novembre 2012 que la construction de ce projet vient de finir. Il s’agit d’une tour d’observation de vingt mètres qui se trouve à Dalfsen, aux Pays-Bas. Située dans un environnement naturel, la structure portante de l’édifice est en métal, l’ensemble étant recouvert de bois. Au cours de son ascension, le visiteur pourra contempler via cette installation le paysage avoisinant jusqu’à l’arrivée en haut où la vue s’étend jusqu’à la rivière Vecht. C’est une curiosité à visiter à découvrir : ici.

Le site de l’agence d’architecture : ici.
La photo : Ateliereen Architects.

3 janv. 2013

SANAA ou la discrétion en architecture...

  

   




C’est l’histoire d’un palais royal reconverti un jour et devenu depuis, le plus grand musée de Paris. Il s’agit du musée du Louvre qui le 4 décembre 2012 s’est doté d’une succursale à Lens (Pas de Calais).


L’arrivée de cet équipement culturel constitue un succès grandiose pour une région jusque-là délaissée. Ainsi, les visiteurs affluent de partout pour cet édifice abondamment médiatisé.

Et l’architecture alors ?

Un volume épuré qui tranche avec toute présence avoisinante. Une architecture venue d’ailleurs qui a su se démarquer sans écraser. Une forêt de poteaux minces couronnés par une chape de béton élémentaire, des façades bardés en aluminium et des détails fins qui donnent à l’ensemble un aspect aérien voire léger.

A Lens, c’est l’architecture japonaise de SANAA (Ryue Nishizawa et Kazuyo Sejima) dans toute sa splendeur et sa sobriété qui est mise en évidence par les aménagements de la paysagiste Catherine Mosbach.

Certaines allées ne sont pas encore complètement terminées, quelques espaces restent néanmoins inoccupés, mais le Louvre Lens continue à capter les regards et faire réagir les critiques d’architecture venus nombreux.

Avis aux amateurs, en attendant l’ouverture de la 3ème antenne du Louvre conçue par Jean Nouvel à Abu-Dhabi…

A lire une autre critique sur: le blog Everybody Knows

Les photos : © Sipane Hoh

2 janv. 2013

Juste une image...

Il s'agit d'une nouvelle construction (à usage culturel) qui se trouve en France. De nombreux journaux ont largement parlé de cet édifice mais un grand nombre d'entre eux ont tout simplement oublié de citer les architectes...
De qui s'agit-il?
(La suite dans le prochain billet).

La photo: © Sipane Hoh