Non, ce n’est pas le nom de l’une des villes invisibles d’Italo Calvino mais d’une construction écologique autosuffisante, la première maison passive qui utilise le soleil et le vent pour fabriquer l’énergie. Elle se trouve chez nos voisins belges et a été conçue en 1972.
A l’heure où l'on parle d’économie d’énergie et de respect de l’environnement, il est toujours utile de tourner les pages des annales de l’architecture et constater qu’à plus de 30 ans d’écart certains architectes visionnaires ont déjà réalisé les besoins du futur…
Il s’agit d’un ancien lieu de culte qui date des années 60. On a voulu l’agrandir et lui ajouter quelques nouvelles fonctions. La nouvelle construction qui s’est greffée à l’ancienne incarne le côté moderne et contemporain des églises d’aujourd’hui. Sobre et discrète, minimaliste et sans prétention, elle affiche une présence particulière et s’affirme dans ce lieu…
C’est la deuxième ville du pays dont l’ancienne ville est classée au patrimoine mondial.
Elle s’étend sur la rive d’un fleuve qui se jette dans l’océan juste après sa traversée de la ville. Ville universitaire truffée de curiosités architecturales diversifiées où plusieurs époques se croisent et se rencontrent.
Connues par ses ponts de différentes générations liant les deux côtés de la ville.
Le plus ancien construit par Gustave Eiffel en fonte et acier qui enjambe le fleuve s’appelle le pont Maria Pia, le suivant s’avère être finalement le plus connu, devenu l’emblème de la ville, le pont Dom Luís construit par Théophile Seyring. Et le dernier qui date de 1960 c’est le pont d’Arrábida, tout en béton construit par I. Perez Fernandez.
Une visite qui met en avant les ponts de la ville de Porto, la portugaise, la cité de 240000 habitants qui possède des richesses architecturaux multiples.
Un arrêt sur images, quelques détails, nombreux clins d’œil de quelques immenses structures, des ouvrages qui marquent la ville…
Toutes les photos se trouvent sur ma galerie publique: ici.
Non, bien qu’elle a tout pour en être une. Le paysage environnant, la proximité de l’eau, la vue imprenable, une architecture simple et étudiée, minimaliste et discrète. La présence de quelques lucarnes sur le toit, la couleur blanche qui se marie bien avec les spécificités de l’architecture régionale de cette terre qui se trouve dans le sud de l’Espagne, tout peut nous inviter à la découverte. Et il se trouve que cette construction qui se trouve à mi-chemin entre la route principale et le cours d’eau n’est qu’une cabane originale pour abriter des canoës…
D’autres blogs qui ont parlé de cette construction : ici. Le site de l’architecte : ici.
Quand l’architecture essaye d’interpréter certains éléments naturels, on a un résultat qui peut ressembler à cette construction. Une architecture organique caractéristique d’un courant déterminé qui semble-t-il a toujours ses adeptes…
Un étonnant langage architectural, couleurs à l’appui se trouve derrière cette réalisation qui est dit-on loin d’être hasardeuse. Le dialogue entre le vide et le plein, le visible et l’invisible, le choix de ce matériau, plusieurs questions qui trouvent leur réponse dans le résultat final. Une construction acidulée qui invite aux réactions…
Construites au milieu d’un grand parc, ces petits kiosques originaux et contemporains attirent l’attention des promeneurs. Malgré leur apparence ludique et enfantine, il s’agit de simples toilettes publiques et c’est à découvrir : ici.
C’était il y a trois ans, un appel lancé par la maison de l’architecture a rassemblé 80 projets construits en banlieue parisienne dans une même exposition. Le festival « Dehors Paris 1 » qui avait comme but de montrer l’architecture audacieuse jeune et contemporaine qui se trouve dans la région parisienne.
Une architecture ignorée par certains et méprisée par d’autres, pourtant parlante, dynamique et astucieuse. Une preuve que l’architecture d’aujourd’hui ne se limite pas dans une ville, elle va au-delà, elle crée et s’impose.
Cette exposition a eu tellement de succès qu’un an plus tard, elle a été suivie par une autre. « Dehors Paris 2 » a rassemblé à son tour, d’autres projets toujours aussi osés toujours aussi créatifs. Une démarche qui a été saluée encore une fois par toute une communauté.
Et finalement, trois ans plus tard on assiste à l’accouchement d’un livre qui reprend les projets sélectionnés lors de ces deux festivals passés. Le tout dans un seul recueil, destiné à être utilisé comme un guide incontournable pour tout curieux d’architecture. Un petit format, beaucoup d’images, très pratique tout en voulant être didactique, un livre idéal pour le grand public.
On aurait aimé plus de détails, de précisions et d’explications. Malgré tout ce petit livre a atteint son but, celui de faire parler de l’architecture contemporaine de banlieue tout en changeant les regards vers cette dernière.
La banlieue qui devient un laboratoire d’architecture d’aujourd’hui, un lieu où les goûts se succèdent, les couleurs se mêlent, les intentions s’affirment et les regards se posent. Des endroits qui reflètent l’image de cette pensée architecturale créative qui existe parmi nous et qui n’a besoin que d’un peu de connaissance et de reconnaissance…
Bien qu’il s’agisse d’un cube représentant l’ensemble, l’existence des lignes obliques est frappante. La façade présente une curieuse abstraction qui nous rappelle certains de ces tableaux caractéristiques d’une époque révolue. Une maison contemporaine qui avec les traits épurés de son intérieur, le mélange habile de ses matériaux ainsi que sa simplicité pourrait séduire plus qu’un parmi vous…
D’autres blogs qui ont parlé de cette villa : ici. Le site des architectes : ici.