Dans une ambiance néorenaissance et dans la réplique de la galerie des glaces du château de Versailles, c’est dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Paris qu’on a célébré la remise des prix de l’équerre d’argent 2011.
Cette année, point de « less is more » comme l’année dernière mais place au « trop n’est jamais assez ».
Cette année, point de « less is more » comme l’année dernière mais place au « trop n’est jamais assez ».
Néanmoins et malgré toute critique cette fois-ci, l’équerre d’argent a su pointer vers le patrimoine dans le sens le plus large du terme. Tout d’abord, un patrimoine construit que les architectes contemporains ont comme devoir de garder et de restaurer au lieu de démolir et de recommencer. C’était le message envoyé via le prix qui a été décerné pour la première fois et depuis 1983, date du premier prix, à une rénovation et une mise aux normes actuelles et non une construction neuve.
D’un autre côté on a récompensé via le projet de Vincent Parreira (la mention de l’équerre d’argent) un savoir faire artisanal qui a démontré qu’il était possible même au XXIème siècle d’étonner via des matériaux ancestraux et de produire un résultat extraordinaire.
Après des icônes architecturales comme l’institut du monde arabe à Paris (Jean Nouvel en 1987) ou la Maison Lemoine à Floirac (Rem Koolhaas en 1998), 2011 sera marquée par une icône d’un autre genre la tour de logements Bois-le-Prêtre.
Bref, cette année la symbolique était toute autre…
Texte et photos: © Sipane Hoh
Texte et photos: © Sipane Hoh
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