C’était il y a quelques années, la maison
Galvani à peine sortie de terre avait déjà charmé une grande partie des passionnés d’architecture. On la prenait comme exemple à chaque fois qu’on discutait d’un bâti qui a pu franchir autant de contraintes pour un résultat des plus spectaculaires.
Plusieurs années plus tard, après avoir décidé d’exposer divers portraits d’architectes sur ce blog je me suis présentée chez Pascale et Christian Pottgiesser et j’ai dit : « Je ne suis pas journaliste, je suis architecte », « Je suis un architecte allemand » dit-il.
Un peu plus tard, en parlant de la "French Touch",
«
Je ne suis pas architecte, j’ai étudié aux Beaux-arts » dit-elle.
A l’image des employés de
l’un de leur projet qui se trouve à Paris, Pascale et Christian semblent travailler dans une bulle. Ce monde à part où l’architecture serait un mélange d’ingénierie et d’art, un univers unique et expérimental qui va au-delà d’une simple image véhiculée par une seule discipline.
Je comprenais mieux cette touche caractéristique qui accompagne la griffe de Christian Pottgiesser dans ses projets. Je saisissais aussi la réaction d’autrui vis-à-vis de ses conceptions. Pour lui, l’architecture est synonyme d’« Architectures possibles ».
Il existe encore des facettes non exprimées et non expérimentées par ces deux artistes. Bien que leurs conceptions soient la réponse directe à ces contraintes et leurs réalisations la solution la plus adaptée à ces contextes, l’architecture reste un terrain peu connu à explorer où toutes les découvertes seraient encore possibles…