Que ce soit sur
Le Moniteur ou sur le blog «
Détours d’architecture » on a souvent croisé ces trois lettres sans vraiment chercher qui se cache derrière. Jacques-Franck Degioanni, architecte et chef de rubrique "architecture" du Moniteur a pour une fois bien voulu jouer le rôle inverse, répondre au lieu d’interroger.
Depuis son plus jeune âge il a aimé être journaliste, cependant pour y arriver JFD ne prendra pas le chemin le plus facile ni le plus direct. Une parenthèse littéraire, un passage par les Beaux-arts, un beau jour il se retrouve architecte. Depuis, il reprend la direction de l’écriture et c’est dans le journalisme spécialisé dans l’architecture qu’il trouve finalement sa vocation.
Critique et circonspect, quand on lui demande son avis sur l’architecture française, il trouve toujours les mots justes pour expliquer diverses lacunes, dévoiler quelques incohérences et tirer certaines conclusions.
Son regard sur l’édifice passe avant tout par une vision globale, la place que prend l’architecture dans la conception des cités est l’un des points importants pour JFD. Cet « observateur de la ville en mode 3D » trouve une véritable attirance dans les villes escarpées. Pour lui, architecture, littérature et imaginaire se complètent, « les romans révèlent l’autre facette de notre métier », dit-il avec enthousiasme.
Admiratif devant les architectes passionnés qui ne se plient jamais face aux difficultés et portent le lourd fardeau d’un projet pendant plusieurs années, il préfère « voir le beau côté de ce métier », dit-il en s’amusant et bien sûr, cela se passe pour lui, en écrivant.
Enclin vers l’architecture suisse, rigoureuse et soigneuse des finitions, JFD a du mal à concevoir l’architecture qui s’impose « pour le geste, suivant ses dires », il cherche le pourquoi de chaque élément, remet en question le raisonnement de chaque espace, la place de chaque détail.
Perfectionniste et exigeant le journaliste connu qu’il est se révèle être un fin architecte…