29 nov. 2012

Ferrare...








 

C’est en Emilie-Romagne que se trouve Ferrare, la ville italienne à grande histoire. Entre le château d’Este, l’hôtel de ville (Palazzo del Municipio), la cathédrale et d’autres anciens palais reconvertis en musées, le visiteur est comblé. 

Ferrare est par ailleurs, l’unique ville italienne où l’on voit circuler plus de vélos que de voitures. Et pour cause, depuis quelques années, la municipalité a non seulement interdit l’accès des voitures au centre ville, mais elle a encouragé via diverses installations l’utilisation des vélos.

Et pour l’anecdote à Ferrare on attache les vélos même près des panneaux indiquant « interdiction d’attacher les vélos près des façades ».  

Depuis, Ferrare et ses 135000 habitants sont devenus un exemple pour tout un pays. 
Une autre curiosité qui pourrait intéresser certains visiteurs, c’est le retour du battello (un genre de vaporetto) mit récemment en circulation sur l’unique bras du "" qui traverse Ferrare et qui permet de voir la ville autrement.

Donc, pour finir,  une ville italienne sans voitures? Ferrare n’est que la pionnière…

Les photos: © Sipane Hoh


Quelques photos se trouvent sur ma galerie publique : ici.

27 nov. 2012

Equerre d’argent, l’annonce des prix...


 
  


La proclamation de l’équerre d’argent 2012 s’est déroulée hier soir à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Et c’est avec mon regard d’architecte que je cherchais un lien (ne serait-ce que fragile) entre les projets récompensés. Un coup de cœur de la part du jury? Pas que…

J’avais évoqué ici même l’édition de l’année dernière qui tranchait par une architecture « différente » (axée plutôt sur le patrimoine) ayant conquis le jury.

Cette année, l’équerre d’argent a été obtenue par les architectes de l’agence CAB (Jean-Patrice Calori, Bita Azimi et Marc Botineau) pour leur pôle petite enfance à La Trinité (Alpes-Maritimes).

La mention au prix d’équerre d’argent revient à l’architecte Dietmar Feichtinger pour son groupe scolaire Lucie-Aubrac de Nanterre (Hauts-De-Seine).

Le prix spécial du jury sera pour Renzo Piano Building Workshop et le projet du couvent des clarisses à Ronchamp (Haute-Saône).

Et finalement la première œuvre pour un projet que j’ai présenté sur le blog DETAILS le 27 Août 2012, une coïncidence ou bien une belle intuition ? Il s’agit du « Mosquito Coast Factory » des architectes Gaston Tolila et Nicholas Gilliland à Savenay (Loire-atlantique).

Vue la diversité des matériaux utilisés, il est permis d’éliminer le penchant du jury pour telle ou telle matière. Entre le béton, le bois et l’acier, les projets se sont tous surpassés. Il faut donc chercher pourquoi ? Dans une telle décision c’est quoi qui compte ?

Et pourtant, un lien minime entre les projets choisis semble dominer : la justesse.

Il ne s’agit ni du même programme ni des mêmes impératives pour concevoir une école, un couvent ou bien un équipement culturel ou un atelier d’artiste. Et pourtant, le souci du détail est l’un de ces petites choses qui font qu’une architecture soit tellement réussie. Cette année, selon moi, les lauréats de l’équerre d’argent, l’ont bien démontré…

 A ce sujet, plus de détails : ici.

23 nov. 2012

Quand les tours deviennent solaires...





C’est pour l’île de Cotonduba que cette géante structure est conçue. Une première mondiale qui incarne non seulement les jeux olympiques de Rio 2016 mais une énorme avancée technologique.

Baptisée « Solar city Tower », il s’agit d’une tour qui possède la capacité de générer de l’énergie suffisante pour la cité olympique et une partie de la ville de Rio.C’est la conception de l’agence d’architecture suisse RAFAA.

Pendant le jour, les différents panneaux solaires situés au niveau du sol sont prévus pour emmagasiner l’énergie solaire alors que le surplus de l’énergie est canalisée pour pomper l'eau de la mer à l'intérieur de la tour donnant l'effet d'une chute d'eau à l'extérieur. Cette eau est simultanément réutilisée par des turbines qui produisent l'énergie pendant la nuit.

La tour possède divers observatoires avec une imprenable vue sur les environs. On trouve à son intérieur un auditorium, un amphithéâtre, des boutiques et une cafétéria.

Elle sera le symbole des Jeux olympiques 2016.
Rio, un exemple à suivre ?

Pour plus d’informations et de photos, voir : le site des architectes RAFAA.

22 nov. 2012

Discrète comme son architecte...












Alors que la foule afflue au cœur de Venise pour contempler les joyaux de la place Saint-Marc, oublions un moment la basilique et le campanile. Allons à la recherche d’un petit musée que le visiteur ignore même parfois la présence.

Elle est là pourtant, l'ancienne boutique Olivetti réhabilitée et aujourd’hui transformée en musée. Discrète comme son architecte, elle attire peu les foules, on n’en parle que rarement.

Et pourtant, une belle découverte pour tout curieux d’architecture. D’autant plus que Carlo Scarpa et Venise sont indissociables quand il s’agit d’évoquer l’architecture moderne.

Pas de transformation majeure, à croire que l’endroit est resté tel quel et pourtant une réhabilitation complète est passée par là. Les architectes Gretchen Alexander et Gussalli Beretta ont accompli un travail d’orfèvre. C’est un retour aux pures traditions vénitiennes à mi-chemin entre grâce et sobriété…

Pour plus d'informations sur le musée Olivetti, voir: ici.
Les photos: © Sipane Hoh

20 nov. 2012

Découvrir la forêt, autrement...



Jusque-là, les amateurs de la marche découvraient la forêt en faisant de petites ou grandes excursions au sein de cet environnement sauvage. Les allemands ont inventé une nouvelle manière de découvrir la forêt tout en marchant. Il s’agit d’un belvédère de forme ovoïde construit en lattes de bois et équipé de rampes. C’est un projet réalisé par le parc national de la forêt de Bavière. L’ensemble est ouvert vers l’extérieur mais protégé par des filets, il se niche en pleine forêt bavaroise. La tour est constituée de deux plateformes faciles d’accès pour les handicapés. La hauteur totale de la structure est de 44 mètres. Sauf que, comme un musée, le parcours est parsemé de nombreux panneaux d’informations et l’entrée est payante…

Pour plus de photos et d’informations, voir : ici.

19 nov. 2012

De drôles de mobiliers urbains…



Non, il ne s’agit pas d’un décor conçu spécialement pour un film futuriste. Inspiré des crustacés marins, l’agence d’architecture Studio Pacific a imaginé de drôles de mobiliers urbains. Il s’agit de toilettes publiques qui se trouvent à Kumutoto qui est située à l'extrémité la plus au nord du front de mer de Wellington. Ces structures organiques qui ressemblent à des monstres mécaniques sont devenues la curiosité de tout le quartier qui a changé d’image depuis peu grâce à de grands travaux d’aménagements instaurés par la ville. C’est à découvrir : ici.

Le site des architectes Studio Pacific : ici.
La photo : © Studio Pacific

17 nov. 2012

La petite cabane dans les arbres...



Inspiré de la samare (fruit d’érable) les architectes de Farrow Partnership ont conçu de petites cabanes qui se nichent dans la forêt canadienne. Pour le respect de l’environnement et pour une perturbation minimale de la croissance des plantes environnantes, ces petites capsules qui sont actuellement en phase de conception ne seront mises en place qu’à partir de l’hiver prochain. Construites en bois et en fibre de verre non toxique et ininflammable, ces structures aux formes fluides pourraient séduire plus d’un entre nous. C’est à découvrir : ici.

Le site des architectes Farrow Partnership : ici.

13 nov. 2012

Elles se fondent dans le paysage...


C’est en Californie, dans un grand domaine qui se trouve sur le flanc d'une colline que ces deux maisonnettes se sont implantées. Il s’agit de deux structures baptisées «  Mill valey cabins » qui présentent un atelier d’artiste et une cabine pour le yoga. Ces dernières sont en extension d'une villa qui se trouve dans un grand domaine sur le flanc de la colline. Les vues y sont imprenables, les toits végétalisés ce qui fait que ces deux cabanes se fondent à merveille dans cet environnement sauvage. Et c’est à découvrir : ici.

Le site des architectes: ici.
La photo: © Joe Fletcher

12 nov. 2012

Quand la créativité s’inspire de l’histoire...



C’est dans le cadre d’un partenariat public-privé que les architectes omgeving ont été confrontés à la délicate mission de la réhabilitation d’un parc historique qui se trouve à Anvers. Un contexte difficile à renier donc. C’est en se basant sur la mémoire du lieu que les architectes et paysagistes ont décidé d’orienter leur travail. En effet, le plan d’eau qui traverse le parc a été gardé en y ajoutant plusieurs traitements écologiques qui respectent l’écosystème. De même, au bord du plan d’eau, trois pavillons en acier corten se sont vu émerger évoquant visuellement certaines peintures du XVIIIème siècle notamment celles de Hans Gude pour ne pas citer que cet artiste. Une réhabilitation réussie qui lie l’histoire à la créativité d’aujourd’hui et c’est à découvrir : ici.

Le site des architectes "omgeving": ici.
La photo : © OMGEVING

8 nov. 2012

La biennale d’architecture de Venise…





 






A Venise, depuis le 29 août 2012 nombreux sont les architectes, les étudiants ou les passionnés d’architecture qui quittent les ruelles arpentées par le touriste traditionnel et se dirigent vers l’un des endroits les plus reculés de l’île : Giardini (les jardins).

Presque tous les journaux d’architecture ont parlé de cet événement particulier : La biennale d’architecture de Venise. Les lecteurs avaient le choix entre les critiques négatives d’une part et élogieuses d’autre part.

Mais ce qui n’a pas été raconté c’est l’histoire de la biennale que même les habitués du lieu puissent négliger devant l’abondance des nouvelles œuvres exposées.

Par exemple on peut ignorer que la création de la biennale puisse dater de 1893 lancée sous forme d’une simple exposition d’art qui commémore non pas l’art pour l’art mais les vingt-cinq ans de mariage du roi Humbert Ier et de Marguerite de Savoie. Et que le pavillon central tel qu’on le connaît, date du début du XIXème siècle.

C’est en 1905 que les organisateurs proposent aux différents pays participant régulièrement de construire leur propre pavillon car jusque là le pavillon central abritait toutes les biennales.
D’où la présence d’un panel de griffes des grands architectes de l’époque.

C’est en 1932 que lors d’une exposition d’arts décoratifs vénitiens, les jardins sont divisés en deux par un canal, le Rio dei Giardini. Le premier bâtiment qui se trouve de l’autre côté du canal a été construit. Il s’agit du pavillon vénitien, en arc de cercle, tel que l’on connaît aujourd’hui.

Après la seconde guerre mondiale, onze pavillons ont été construits dans les Giardini.
En 1955, la Finlande y installe un pavillon provisoire réalisé par Alvar Aalto qui existe toujours. Et le dernier pavillon date de 1996, c’est celui de la Corée du sud.

C’est un lieu unique, niché au fond de l’île, qui a traversé le temps et qui continue à attirer le petit monde de l’architecture…

Les photos : © Sipane Hoh
D’autres photos se trouvent sur ma galerie publique : ici.

6 nov. 2012

En trompe l'œil...


Les architectes de l’agence 20.87 ont transformé cette ancienne propriété qui se trouve à Sao Paulo en un lieu du design en utilisant un procédé des plus simples. Ils ont enveloppé l’ensemble de la maison à l’aide de panneaux en plastique ondulé. Une touche d’originalité vient compléter l’ensemble : la mise en lumière des bordures des fenêtres et de la maison à l’aide des LED. La forme de la maison d’origine ressort avec la nuit tombée et quand toutes les lumières sont allumées. Un joli trompe l’œil à découvrir : ici.



Le site de l’agence brésilienne, 20.87 : ici.

4 nov. 2012

La basilique palladienne...



C’est le majestueux bâtiment situé au cœur de la Piazza dei Signori à Vicenza. Dernier œuvre de l’architecte Andrea Palladio. La basilique palladienne était fermée depuis six ans. Pendant ce temps, l'édifice a subi une minutieuse restauration .

Durant cette dernière, certains arcs en béton ajoutés à un moment donné ont été remplacés par d’autres plus légers en bois lamellé. Un nouvel éclairage externe met en valeur la pierre blanche de la basilique et sa couverture. Plusieurs ascenseurs ont été ajoutés pour accéder à la loggia et la terrasse qui donne une vue imprenable sur la ville.

La restauration a coûté 15 millions d’euros, entièrement financée par la fondation Cariverona. La première exposition dans la basilique a été inaugurée récemment. Il s’agit d’une collection de portraits de la renaissance jusqu’au XXème siècle.

La photo: © Sipane Hoh.

3 nov. 2012

Quizz…








De quel architecte s’agit-il ?
Un indice : La restauration qui vient d’être finie et a duré pendant six ans redonne vie à sa dernière œuvre présentée ici par ces quelques photos. La suite dans le prochain billet…

Les photos: © Sipane Hoh