24 oct. 2012

"Palais de la Porte Dorée"

Palais de la Porte Dorée
Réhabilitation : Patrick Bouchain et Loïc Julienne

Photos: © Cyril Sancereau

 













C’est par une délicate intervention que les architectes Patrick Bouchain et Loïc Julienne ont rendu le souffle à un haut lieu culturel : la cité nationale de l’histoire de l’immigration.

Classé sur la liste des monuments historiques et puisqu’il s’agissait de l’un des œuvres de l’architecte Albert Laprade, la réhabilitation a montré une attention particulière à la mémoire du lieu.

L’intérieur a reçu un coup de jeune. Longtemps fermée, la salle des fêtes s’ouvre aujourd’hui directement sur le hall d’honneur qui représente l’entrée principale du bâtiment.

Des espaces polyvalents qui se trouvent des deux côtés du forum ont été également aménagés.

De grandes baies vitrées agrémentent la façade arrière et procurent luminosité à l’intérieur une grande. Toujours sur la même façade quelques terrasses ont été ajoutées, ainsi que des escaliers en bois donnant à l’ensemble un air de cabane dans les arbres.

De nombreuses photos et quelques clins d’œil du photographe d’architecture Cyril Sancereau nous font voyager dans les coulisses du palais de la porte dorée construit pour l’exposition universelle de 1931. A découvrir : ici.

A cette occasion, à parcourir de superbes anciennes photos que le blog t-w-m nous fait découvrir.

22 oct. 2012

« Alia Bengana »


Dès son enfance, Alia Bengana a apprécié l’architecture. Les parents d’Alia, à l’époque, ont fait le choix de vivre dans une maison réaménagée par leur ami, Fernand Pouillon. Plus tard, un jeune architecte s’est installé dans un local prêté par la famille d’Alia et cette dernière aimait bien y contempler les maquettes des projets.

En architecture, Alia possède un parcours atypique et riche. Elle a vécu un an en Chine où elle a travaillé pour une agence australo-chinoise, une expérience dont elle garde de bons souvenirs. Rentrée à Paris, l’architecte a continué de travailler sur des projets internationaux, notamment en Algérie d’où elle est originaire mais également ailleurs. Lors de ses séjours, Alia a tissé de divers liens à l’étranger, d’où son goût pour des grands projets.

Quand on demande à Alia si le retour à Paris n’était pas difficile, elle répond que malgré la conjoncture, aujourd’hui elle prend plaisir à concourir pour différents projets français.

L’architecte envisage de faire une formation spéciale d’architecture en bois, parce qu’elle préfère le bois à d’autres matériaux avec lesquels elle a déjà œuvré.  

Alia Bangana pense être influencée par Alvaro Siza, Edoardo Souto de Moura et l’espagnol Josep Llinas chez qui elle a travaillé en 2001. Aujourd’hui, devenue elle-même architecte, Alia continue à lire les monographies de ses architectes préférés, même si depuis, elle a ajouté à sa liste de nouveaux noms connus dans le monde du design comme la japonais Nendo ou les frères Bouroullec.

Si on lui donnerait un jour le choix, Alia aimerait concevoir une école ou une crèche. Les lieux de l’évolution de l’enfance la fascine et elle trouve très intéressant de travailler sur des thèmes similaires qui aident les enfants à grandir ainsi que de comprendre le monde qui les entoure.

Alia Bengana est une architecte pluridisciplinaire qui sait aussi bien imaginer un mobilier que construire une maison, son parcours ainsi que ses projets révèlent une architecture fonctionnelle, sobre et soucieuse des détails…

Le site d’Alia Bengana : ici.
Son dernier projet où elle imagine Paris en 2037 : ici.

18 oct. 2012

Lumineuse...


 
Il s’agit d’une étrange sculpture lumineuse qui se trouve dans l’une des places de la ville de Winnipeg, au Canada. C’est l’artiste BillPechet qui en collaboration avec plusieurs société d’éclairage a présenté une sculpture monumentale « évidé » de 35m de haut qui est devenue la dernière attraction de la ville. Un hommage à la chimie se cacherait-il derrière cette intervention ? C’est à découvrir : ici.

Les photos : © Gerry Kopelow, Gabe Daly & Bill Pechet.

16 oct. 2012

Un mirage?



Un mirage ? Non, la preuve par les images…

 




C’est dans un environnement sauvage et préservé, en plein désert de l’Idaho que se trouve cette construction. Minimaliste, aux lignes épurées, cette maison en béton est à la fois un atelier d’artiste. L’intérieur est sobre, lumineux et doté de grandes baies vitrées. Les matériaux utilisés nécessitent peu d’entretien et résistent aux difficiles conditions climatiques. Dans la plupart des pièces, le bois utilisé accentue le sentiment de chaleur. La particularité de cette gracieuse habitation est son jardin intérieur retranché derrière son muret de béton qui marque une limite franche avec le milieu désertique qui l’entoure. C’est à découvrir : ici.

Le site des architectes : ici.
Les photos : © Tim Bies.

15 oct. 2012

Quand l’art rencontre les ruines...



Elle s’appelle Nikita Nomerz et c’est une artiste russe qui œuvre dans des lieux insolites. C’est sur des ruines abandonnées, sur des constructions vouées à la destruction qu’on trouve l’originale griffe de Nikita. Avec chacune de ses représentations, cette fine observatrice réussit à nous faire découvrir une nouvelle approche vis-à-vis de la ville…

Pour plus d’informations et de photos, voir : ici.

12 oct. 2012

Maison sans fenêtre...



La maison sans fenêtre est un concept couramment utilisé dans de nombreux pays où un patio apporte à l’intérieur toute la luminosité souhaitée. Ici, il s’agit d’une maison de ville qui se trouve dans la capitale britannique. Située sur une parcelle exiguë, l’implantation d’une habitation y semble difficile. Pourtant, les architectes Teatum+Teatum ont réussi d’y glisser un volume sur-mesure où différents puits y garantissent la luminosité à défaut des fenêtres.   L’intérieur tranche avec la façade de couleur sombre qui comporte deux grandes portes perforées qui donnent sur une ruelle. C’est une maison familiale à découvrir : ici.

Le site des architectes Teatum+Teatum: ici.
La photo : © Lyndon Douglas.

11 oct. 2012

C'est quoi?



Non, il ne s’agit pas d’une cabane ou autre installation artistique bien que le doute plane sur la destination d’une telle conception. On se trouve dans la ville polonaise de Gdansk, connue par sa richesse architecturale historique.

Cette structure en acier n’est qu’une enveloppe savamment étudiée pour contenir l’un des mobiliers urbains les plus utilisés : les toilettes publiques.

Inhabituelle par sa conception, avec sa couleur rouille et ses lignes arrondies cette création est également utilisée pour fixer les vélos.  Finalement, n’est-elle pas une originale ornementation pour nos places publiques ?

Pour plus d'informations et de photos, voir: ici.
Le site des architectes Schleifer, Milczanowski Architekci: ici.
La photo: © Schleifer, Milczanowski Architekci.

9 oct. 2012

« Concrete sunset »





C’est pour le XIIIème arrondissement parisien que ce projet a été conçu. Une intervention artistique qui s’invite en plein cœur d’un quartier en mouvement et reflète les différents changements qu’un espace urbain puisse subir.

Il se trouve que l’édifice en lui-même (le silo en béton) affirme déjà une présence non négligeable dans le panorama du quartier. Ici, la couleur ne fait que renforcer cette présence en lui donnant une nouvelle tournure.

C’est l’agence d’architecture, Tolila+Gilliland qui a imaginé ce projet. Pour cela, les architectes se réfèrent à des écrits de 1905 où Élisée Reclus, dans son ouvrage « L’homme et la terre » explique la préférence des gens aisés de s’installer à l’ouest des villes. Le géographe évoque d’une part la pollution urbaine et d’autre part le coucher du soleil, un sujet récurrent et toujours présent dans de nombreux œuvres littéraires et artistiques.

En conséquence, cette œuvre qui reproduit les couleurs du coucher du soleil sur les deux silos en béton offrira à ce quartier et ses habitants une image virtuelle d’un phénomène répandu mais absent…

Pour plus d’informations et de photos, voir : le site de Tolila+Gilliland.

Artiste mandataire: Benoit-Marie MORICEAU
Architectes : Gaston Tolila et Nicholas Gilliland

Les images : © Tolila-Gilliland 

7 oct. 2012

Et si on habitait un dôme géodésique ?



C’est en Norvège qu’un couple avec trois enfants a choisi le dôme géodésique comme habitation. Il s’agit d’une maison originale où, visuellement, les limites entre intérieur et extérieur s’estompent. Cette architecture autosuffisante qui protège des différentes intempéries est un choix assumé par ses propriétaires qui voulaient depuis toujours vivre en harmonie avec la nature environnante. Une idée à approfondir ?

Pour plus d'informations et de photos, voir: ici.

4 oct. 2012

« Baignad_eau_torisée »




Et si on installait des piscines mobiles sur les berges de la Garonne ?

Il fut une époque où une telle proposition était considérée comme utopique. Après le développement de la mobilité dans les villes, le changement de la physionomie des territoires urbains et le manque de certains équipements sportifs au sein des cités, les piscines flottantes et mobiles ne seraient qu’une alternative fonctionnelle appréciée de tous.

C’est l’idée avancée (étude à l’appui) de la part des deux agences : « 2:pm architectures » et « dauphins architecture » qui proposent une coque de 70m de long sur 16m de large et 4m de profondeur dans laquelle une structure d’acier supportera les bassins et les autres installations qui en dérivent.

L’ensemble est à l’image d’un grand navire qui pourra s’amarrer sur les quais ainsi que transiter d’un endroit à l’autre. Le respect de l’environnement y trouve également place avec un système qui filtre l’eau du fleuve et alimente les piscines.

Outre son côté fonctionnel, la plastique épurée de cette plate-forme et l’estimation globale du coût des travaux présentent un avantage non négligeable à prendre en considération par toute ville traversée par un fleuve.
A quand les piscines flottantes en France ?


Pour plus d’informations et de photos, voir : le site de 2:pm architectures.
Les photos : © 2 :pm architectures
 

2 oct. 2012

La maison sur la colline...




C’est une colline qui domine la ville japonaise de Kobe. Une situation exceptionnelle qui néanmoins présente certaines contraintes rendant ainsi difficile l’implantation d’une maison. L’architecte Yo Shimada a cependant trouvé une solution qui non seulement résout le problème de la tenue de la structure mais qui se démarque par son originalité.

Une dalle en béton se pose par terre et une structure en acier vient s’y bétongreffer. Le premier étage est complètement transparent et le niveau supérieur ressemble à une maison à part entière. L’ensemble est simple, lumineux, à la fois fonctionnel et plastiquement appréciable. C’est à découvrir : ici.

Le site de Tato Architects : ici.
La photo : © ken'ichi suzuki pour Tato Architects / Yo Shimada

1 oct. 2012

« Maï-Maï House »





C’est l’une des seize meilleures maisons privées construites entre 2007 et 2008 à Auckland. Les architectes de l’agence Patterson Associates Limited ont conçu une originale résidence constituée de deux chambres à coucher et deux salles de bains.

Cette conception inédite outre son côté technologique et esthétique, nous livre des connaissances sur la tradition maorie et l’appellation de la résidence : Maï-Maï signifiant l’abri où autrefois les chasseurs de canards surprenaient leurs proies.

L’appartenance au lieu, de ce couple qui va habiter cette villa et son attachement à une tradition sont traduits par cette maison qui présente une façade blanche habillée comme des plumes et qui une fois la nuit tombée devient un écran géant sur lequel diverses images sont projetées.

Derrière cette façade, plusieurs surprises sont bel et bien cachées, un salon flottant qui donne une vue imprenable sur la vallée, deux étages superposées pour ranger les deux voitures des occupants, sans parler de l’une des chambres qui se trouve complètement entourée de son jardin privé.

C’est un lieu de rencontre de plusieurs paradoxes, une totale discrétion mise en confrontation avec l’idée de la visualisation incarnée par l’écran géant. Deux mondes différents qui sont unis dans un même univers…

Pour plus de photos et d'informations, voir: ici et .

Le site des architectes : ici.
Les photos : © PatrickReynolds et Simon Devitt